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  • Photo du rédacteurdonia guermazi

Mexico 12/2018 (By Aurélien Roch)


Le Mexique est un pays bouillonnant, multiple et fascinant. Une terre mythique, qui évoque tout à la fois le monde préhispanique, l’aventure des conquistadores, la révolution, les fêtes joyeuses et colorées. De nombreuses civilisations se sont succédé au Mexique au fil des siècles, et furent d’une telle richesse que l’on peut passer toute une vie à étudier les origines des Olmèques la science des Mayas, l’esprit sportif des Toltèques ou l’organisation militaire des Aztèques. À côté des sites archéologiques majeurs s’étendent des plages somptueuses, des villes coloniales au cachet nostalgique d'une grandeur évanouie, des paysages à couper le souffle, déserts arides au nord du Mexique, volcans au centre, forêts tropicales humides au sud. Et partout pulse la musique, celle d’un peuple métissé - indien et espagnol - qui résume les contradictions de l’Amérique latine.


J0 Mexico

Atterris à 16h40. Crevés mais concert de reggae le soir avec les locaux au beau milieu du centre culturel. Nous sommes en plein centre historique, ça a l'air beau, juste à côté du Zocaló (ça veut dire "socle". Si la place la plus importante de Mexico s'est appelée ainsi, ce serait à cause du socle de la statue équestre de Carlos IV, qui resta longtemps sans statue, d'où le surnom ironique de Zocaló pour désigner cette place). Par extension, on surnomma ainsi toutes les autres places mexicaines. Sont taquins ces mexicains ... 😂

J1 Mexico Templo mayor et cathédrale fermés, des barrières dans la rue et le Zocaló en pleine effervescence de bonne heure avec une grande scène qui se monte. Ça sent le concert. Des flics tous les 10 m. Des bataillons en veux-tu en voilà. Grosse protection ce concert ...



On apprend d'une journaliste tv que c'est pour célébrer l'élection du nouveau président ... qui s'est pointé en soirée pour fêter ça et raconter des cracks à la populace enchantée du genre "la corupción esta terminada". Mdr Tels de petits saumons, on remonte le flot des gens qui viennent assister à l'événement pour filer, via le métro au Musée d'antropologie au beau milieu du bosquet de Chapultepec. Très belles pièces de toutes les civilisations (Mayas, Aztèques & co)

J2 Teotihuacan Finito le dortoir reconverti en chambre double. 3 squatteurs dont un ..... de ronfleur de compet' ridiculisant nos boules Quies. Résultat : réveillés à 5h! En route pour la cité Maya de Teotihuacán. On n'est pas les seuls mais impressionnant. A l'échelle des divinités qu'elle évoque : le ☀️ et la🌙. Gigantesque. J'imagine le grand prêtre gravir les marches de la pyramide du ☀️ jusqu'au ciel pour _ contempler la vue déjà _ sacrifier un looser rapiné lors d'une bataille ensuite. Au passage, il devait avoir un beau p'tit (_._) de danseuse car les marches sont bien hautes et y'en a quelques unes ...


Visite du musée, achat de babioles en céramique (on est joueurs) et retour à Mexicó (prononcer Mérrrricó).



La plaza mayor est métamorphosée. Presque plus de trace du show de la veille, barrières envolées, la grandiose cathédrale est désormais accessible. La place, immense, est animée. Indigènes venus des 4 coins du pays font démonstration de leurs danses et rites chamanes dans leurs tenues traditionnelles. Fumigations pour chasser le mauvais oeil, massages pour chasser les vilaines contractures, ... etc.



Direction le resto Hostería Santo Domingo, fondé en 1860, pour y déguster leur spécialité, le chile en nogada. Il s'agit d'un gros poivron vert farci à la viande de porc et de bœuf, aux amandes, raisins sec et citron doux mexicain, le tout baignant dans une sauce aux noix et aux graines de grenade. Diététique.


21h20 : 2h de route vers la baroque Puebla (2160 m), fondée dès 1531. Arrivés à 22h, on est bin. No more Uber, on est moins bin : 60 minutes d'attente pour pécho un "taxi seguro" ! Si même les locaux le font, ça donne à réfléchir. 5 bornes plus tard, on arrive à l'hôtel Santiago juste à côté du Zócalo et de la sublimissime cathédrale de Puebla (construite entre 1575 et 1649). Visite by night.


J3 Puebla

5 siècles ont passé, et le legs de la vice-royauté espagnole est de toute beauté. Centre historique, Zócalo, églises baroques à tous les coins de rue, petites places charmantes, street art ... arpenting a lot.





Cemilás de quesillo au p'tit dej / dej (faut nourrir le gremlins) : hamburger fromage, piment, avocat avec churros en dessert (gourmands croquants). Beaucoup (trop) de marche plus tard, bus pour Oaxaca (prononcer Oahaca). Assis comme souvent au fond près des chiottes 🤭. On n'est pas parti que déjà 3 dépôts (Donia fait dame pipi, informe les gens sur le taux d'occupation et se marre comme une baleine qd mamie n'arrive pas à ouvrir la porte. On aurait pu aider mais ça faisait un dépôt en moins et sa fille est venue à son secours. Raté. On avait bien raison, mamie a tiré au canon ...)

J4 Oaxaca Visite le matin de Monte Albán. Posée au sommet de la colline du Jaguar, à près de 2000 m d'altitude, la cité Zapotèque domine toute la vallée de Oaxaca, à une dizaine de km de là.


Situé sur la partie la plus haute, le centre cérémoniel occupe une immense esplanade artificielle qui offre une vue panoramique de toute beauté sur les montagnes environnantes. Y'a pas à dire, Aztèques, Olmèques, Zapotèques & co avaient le chic pour dénicher Ze place où construire leurs temples et pyramides. Arrivés parmi les premiers, le calme et la sérénité imprègnent ce site, immense. Juste un papy, chapeau de cow-boy vissé sur la cabeza, venu repérer le terrain pour préparer son embuscade (il vend, lui et ses potes, presque plus nombreux que les touristes en fin de matinée, des souvenirs pas mal du tout). Oui, on s'est fait avoir 😅 L'aprèm, comme d'hab maintenant : Zocaló, églises et nouveauté : rues piétonnes où sont installés galeries d'art et boutiques d'artisanat, notamment des animaux (parfois fantastiques comme des dragons et autres démons) en bois sculpté et peint (alebrijes). De très belles choses, très chères et très peu enclines au trimballage en sac à dos.


J5 Alentours de Oaxaca (hierve el agua) "- On n'avait pas dit plus de chutes ? - Oui mais celles-là sont pétrifiées doudou" - bon, ok ..."

6h de trajet a/r plus tard : "- plus de chutes bordel !!!"




A nous le bus de nuit ! Youuuuupiii 😩 Qd même : dîner au balcon d'un bon restau sur le Zocaló (chile farci de viandes, margarita "ah ouiiiiii là !!!!!"), orchestre cubain avec locaux dansant dans la rue. Énorme. En toute décomplexion.

J6 & J7 San Agustinillo La mer 😍 2 jours de farniente en vue sur une immense plage sublime et quasi déserte. Arrivés à 7h30. Dans la flotte direct. A vue de pied, je dirais 28°. Bon, à partir de quelle heure peut-on légitimement prendre un bon mesqual ? 😅😋


J8 San Christobal

La bonne looz Arrivés via un bus de nuit, enfin plus exactement des chiottes à roulettes. L'horreur. Chambre d'hôte sympa, petite salle de bain privative, on s'y sent bien, on débale tout. 1h plus tard, la nana qui nous a placés s'étant gourrée, on doit bouger dans une autre piaule nettement plus spartiate pour le coup avec douche commune. Ok. On transbahute tout et on foire le tour d'environ 15 min pour las chiapas de Corso (balade en bateau dans un canyon) Qu'à cela ne tienne, on décide de choper un colectivos qui nous emmène à une gare routière. On demande un direct pour chiapas de Corso. C'est parti. Sauf qu'à chiapas bliblablou, le chauffeur ne s'arrête pas et poursuit vers Tuxtla. On s'indigne. Il stoppe à mi-chemin en nous proposant de traverser la route pour choper un autre transport qui y retourne. Furax, Donia refuse, le chauffeur argue que y'a jamais eu de direct pour cette destination et refuse de faire demi-tour. Donia l'engueule mais rien n'y fait. Suis gêné par rapport aux autres personnes bloquées dans le van pendant ce temps là. On finit par repartir, le chauffeur nous disant qu'il va au terminal de Tuxtla et qu'il nous redéposera à CdC au retour. Combien de temps ça va prendre ? 15 mn. Bon, pas le choix apparemment. Enfin ça, c'est ce que j'ai cru comprendre ... 😓 A Tuxtla, j'essaie de plaider notre cause auprès de la revendeuse de billets qui est de l'avis du chauffeur. Elle appelle sa tâche d'homologue de San Cristobal qui s'est barrée forcément. Bref, 15 mn plus tard, un type arrive, leur baraguine un truc et le chauffeur nous dit qu'il va nous emmener à un colectivos qui va directement là-bas lui. Go. Enfin non. Embouteillages monstres, on est coincés. 😅 1h plus tard, on arrive enfin. Il est 14h, l'heure à laquelle on aurait dû finir le tour. On ne pourra pas faire le chemin des miradors après vu que ça ferme à 15h ... Le canyon ? Bien. Impressionnant. Pas mal de piafs (hérons, cormorans, pélicans, vautours) et entrapercu (passés à fond de 5) un croco en train de faire bronzette. Revenus en soirée, on découvre la rue piétonne de San Cristobal. Animée, plein de restau et de boutiques. On se fait un super Thaï pour se consoler. Au bar, devant les cuistots, ça manie le wok en virtuose. Des flammes d'1m. Grandiose. Petite pensée émue pour le cocktail pamplemousse, graines de cardamome, romarin flambé avec un alcool chelou (Bombay Saphir)

J9 San Cristobal Très mal dormis. Des feux d'artifice et autres pétards toute la nuit en préparation de la célébration de la vierge le 12/12 Putain, mais la nuit ?? Vous dormez quand les gars ? C'est con notre petit patio était pourtant tout ce qu'il y a de silencieux.

Visite le matin du village de San Juan Chamula. Étonnante atmosphère dans cette grosse bourgade informe, à la fois si comparable à n'importe quelle village du Mexique, et si particulière, témoignage vivant d'une civilisation que l'on croyait disparue sous la botte des conquistadors et de leur curés. Un mélange de croyance Maya et catholiques. C'est dimanche, jour de marché. Les Chamulas sont habillés d'une tenue traditionnelle faite d'une tunique de laine blanche (ou noire quand il fait froid) grossièrement filée. Ils n'aiment pas les tofs. La grande attraction ethnologico-touristique du coin, c'est bien sûr l'église. Passé la belle porte ornée de céramiques bariolées, on plonge dans un autre univers, étrange et fervent. Le chamanisme est ici plus fort qu'ailleurs et ce sont les esprits que l'on vient consulter en premier en cas de maladie ou de problème. Les Tzotziles pratiquent leur propre religion mais en y intégrant des éléments du culte catholique importés par les jésuites espagnols. Saints et symboles chrétiens sont associés au culte des esprits et des mythes Mayas. À l'intérieur de l'église, pas de bancs, des aiguilles de pin jonchent le sol. Incantations, prières, les dévots allument des bougies à même le sol. Mais pas 3 ou 4 bougies. Nan nan. Parfois des centaines au beau milieu des aiguilles de pin (ceux-là ont dû faire de grosses conneries 😂). On se demande comment l'église n'a pas encore cramée ...

J10 & J11 Palenque

De la flotte et encore de la flotte pendant 2 jours, quasiment sans discontinuer. La douche froide quoi. On a su après que le coin arrive sur la 2ème marche du podium des précipitations en Amérique du Sud ! Derrière l'Amazonie ... '-- En + c'est moche Palenque. Même le Zocaló est nul. Un comble. Y'a rien à voir. Si, à 10 km, l'une des plus grandes cités mayas du Mexique (et c'est pour ça qu'on est là). Le site est superbe et désert au début. La grisaille n'aide pas pour les tofs.

La jungle cerne la cité. Forcément, des putes de niamuks nous pompent le sang avant qu'on ait réalisé qu'il fallait se mettre de l'anti-putes de niamuks et, ça me manquait depuis la Thaïlande, me suis fait boulotter par des fourmis. Aaaah l'acide formique, une torture raffinée.

J12 Campeche

J14 Chichen Iza

J15 Mérida


J16 à J23 Playa Del Carmen & Isla De cozumel (Plongée)










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