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  • Photo du rédacteurdonia guermazi

Egypte 11-2019 (By Aurélien Roch)

Dernière mise à jour : 2 févr. 2020

Surgie du fond des âges, la civilisation de l’Égypte antique fascine tous ceux qui ont entrepris de remonter le cours lent et majestueux de son fleuve emblématique : le Nil. Déjà au temps des Grecs et des Romains, les « touristes » en Égypte s’émerveillaient des traces laissées par une civilisation qui avait plus de 2 millénaires d’existence. Avec ses figures illustres (Kheops, Ramsès II, Néfertiti, Toutankhamon et les quelque 250 pharaons, Moïse et Alexandre le Grand, Cléopâtre, Saladin, Mohammed-Ali et les mamelouks, Champollion, Ferdinand de Lesseps et son canal, Howard Carter, Nasser...), avec ses tombes et ses temples sauvés des eaux, ses sculptures colossales et ses colonnes en forme de papyrus, ses crocodiles et ses sarcophages, l'Égypte habitera durablement l’imaginaire de tous ceux qui la sillonneront. Mais au pied des pyramides, au-delà des croisières balisées et des palaces vit un peuple attachant : il faudra se mêler au grouillement des souks et des quartiers populaires, siroter un thé ou fumer la chicha à la terrasse d’un café, côtoyer les mosquées parmi les plus prestigieuses du monde arabe, discuter avec les gens pour comprendre et apprécier l’Égypte et les Égyptiens.

السلام عليكم

J1 Downtown / Découverte du Caire et visite du musée égyptien. Le contraste avec Paris est brutal et saisissant. Une ville de 25 millions d'habitants ... Grouillante, polluée (des bagnoles partout), sale, bruyante (le klaxon est un langage ici et chacun y va de sa musique) h 24. On peut se promener sans risque tant qu'on ne souhaite pas traverser une rue. Le passage piéton n'existe pas, le code de la route non plus. Aucune règle n'est respectée. Un périph géant, ça part dans tous les sens. Niveau architectural, ça alterne entre de l'Haussmanien mauribond et du HLM avec clim' apparente pour chaque logement. Le tout couleur poussière. J'ai vu plus beau. Les gens qu'on rencontre sont chaleureux et curieux, surtout quand Donia leur blablate en arabe ; c'est une surprise pour eux (forcément, le pédigree n'est pas bien clair ... 😂). Les gosses veulent souvent faire des photos avec nous, j'ai l'impression d'être Bobby Pattinson ... La bouffe est bonne, on mange surtout végétarien (best falafels ever, tahina, crème de fèves égyptiennes au cumin avec le fameux pain "libanais" ... le tout arrosé de jus de citron/menthe).




Cairo by night



J2 Le Caire & Guizeh Wahouuu ... Impressionnant. Faire route vers les grandes pyramides de Khéops, Kefren et Mykerinos à dos de chameau, ça tape. 40 siècles vous contemplent quoi. Surtout les pierres du bas.



Bon, le chameau, on aurait dû résister au relou qui nous a harcelé pour embrayer à peine arrivés. Résultat, quand on est revenu sur le plateau, c'était Disney Land, des bus partout, du peuple agglutiné au Sphinx, ... bref, il était temps de plier les gaules. On a enchaîné avec Omar (notre sympathique chauffeur privé, un tantinet trop confiant qd même : "With me, you are in safe hands". Mouais, conduite soutenue, pas franchement de distance de sécurité avec les bagnoles stationnées, un tâchon à ouvert sa portière sans regarder, résultat : le rétro côté passager ruiné, le miroir a volé à l'intérieur de la carette, Donia a failli voir son portrait refait façon Picasso. Nous fimes donc route vers Saqqarah et la fameuse toute première pyramide à degré d'Égypte, la pyramide du pharaon Djoser édifiée selon les plans de l'architecte Imhotep (peux pas m'empêcher de penser à Darmont dans Mission Cléopâtre d'Alain Chabat 😂) Pas mal mais après Guizeh, forcément un peu fade ...



Et nous finimes par Memphis, tout petit musée à ciel ouvert contenant le remarquable petit Sphinx de la 1ère reine pharaon, Hatchepsupt.


Au passage, en voulant éviter les bancs de touristes, on a failli louper (car enfermée allongée entre 4 murs) la colossale statue de Ramses II (y'en avait une bien plus petite dans le jardin, on pensait que c'était celle-là )


On finit cette grosse journée, par le spectacle des derouiches tourneurs : un régal pour les yeux.

J3

Le Caire Grosse matinée paumée à changer d'hôtel, prendre les billets de bus pour le désert et de train pour Louxor. Eh oui, pour prendre le train couchette, il faut prouver qu'on est mariés, pour prétendre au tarif arable, il faut avoir utilisé son passeport Tunisien pour rentrer sur le territoire, etc. Quand ils vu que Donia n'allait pas lacher l'affaire, ils ont fini par nous filer les billets au bout d'une heure 30 quand même.

Enfin on est libres pour aller visiter la Citadelle de Saleh el Dine (Saladin quoi) et ses magnifiques mosquées.







On finit la soirée, au souk Khan El Khalili. Effervescent !


J4

Le désert En route pour la baroude dans le désert. On prend le bus de 7h30 pour 350 km vers le sud ouest. On est les seules wosettes. On voyage avec des pieds 😅 Mohamed nous récupère directement dans le bus. On était un peu aux fraises. On passe chez lui, on papote avec son paternel de l'arnaque des soit disantes révolutions et on part en jeep. 2 petites haltes pour faire grimpette (surtout nous) sur 2 colines offrant une vue sympatoche et nous poursuivons notre route vers la vallée d'Agabat, lieu de notre 1er campement. Attention les mirettes. Spectaculaire. Un désert parsemé d'immenses rocs en millefeuilles ronds teintés sable, à la base blanche comme du calcaire vu que c'en est. Il y a des millions d'années, c'était une mer.



Mohamed dresse le campement, bédouin style, pendant que nous faisons un petit tour du périmètre. La nuit tombe, barbecue, thé, chicha à la menthe et nous passons la soirée à papoter et tenter de shooter un fenec attiré par les restes déposés à son attention. Fendard. Vif, rusé comme un renard, il fait du transfert de data toute la soirée. Mohamed nous dit qu'il va planquer des os pour lundi à un endroit, pour mardi à un autre ... Ça prend du temps entre les 2, l'éclairage n'est pas fameux et il ne s'éternise pas. Sauf à la fin (plus d'os, forcément faut boulotter la salade et autres vegetables sur place). On s'endord à la belle étoile, ravis par cette belle soirée.




J5 Aggabat & the White Desert On se lève à l'aube (surtout nous), et on crapahute sur le roc le plus haut. Quelle vue ! à 360° et à perte de vue. Sublime. Et bien sûr, désert oblige, pas un son. Quel contraste avec la veille au Caire ! On s'y éternise. 3h plus tard, on lève le camp. En route pour le White Desert. En chemin on tombe sur une oasis paumée au milieu de nul part. Des palmiers Égyptiens, pas de doute : bien serrés les uns contre les autres. Le royaume des mouches, des putes de niamuks et d'une volée d'oiseaux ressemblant à des colibris, point d'eau oblige. Pas mal de déchets ici aussi, désolant. Pendant que Mohamed fait la vaisselle du matin, Donia part en quête de tombes Romaines à quelques pas. Mohamed ne peut pas s'empêcher de refaire une dînette (Il veut que je mange, les femmes Arabes préférant les hommes forts me dit-il. Je le soupçonne de vouloir m'engraisser pour me boulotter à la fin du Desert trip. Petite chicha again et on reprend la route pour le Old White Desert. Parce qu'il y en a un New one. Pas plus récent mais plus blanc que l'ancien. D'étranges formations calcaires érodées par le vent apparaissent tout autour de nous. Chacun peut y voir ce qu'il veut, ça dépend de l'imagination. Un désert artistique en somme. Nous passons de l'ancien au nouveau d'un franchissement de colline. A nouveau des formes calcaires mais certaines plus célèbres que d'autre. On retiendra "La poule au champignon" et "Le lapin".



On tournicote dans le coin jusqu'à de grandes étendues enneigées. De la neige en plein désert ! Calcaire again mais bien blanc. Marrant. L'occidental habitué à la montagne en hiver fera rapidement la comparaison, pas l'Égyptien, qui n'a jamais vu ne serait-ce qu'un flocon tomber.

Pour notre dernier campement, nous rejoignons une autre jeep, un cousin de Mohamed, celui qui lui a appris le métier, et un couple de retraités Américains.



Ça nous gonfle un peu (surtout moi) mais ils s'avèreront sympathiques, intéressants (près de 50 pays visités) et démocrates. Bénévoles 6 mois par an depuis 20 piges au Mexique. Des gens biens. J6 Back To Cairo by bus Nuit pourrie à la belle étoile, dormi 3h, harcelés par un genre de nyamuk de compet, pauvre Doniachou qui s'est fait piquer par 2 fois au menton (devenu une godasse) et à l'œil (alors là, Elephant Man au réveil) Source d'eau chaude en revenant du désert pour purifier et laver un chouïa le corps (plus de 40°, je savais bien que Mohamed voulait me faire cuire ...) Pas du luxe après 3 jours de lingettes. Adieux émus à Mohamed. Y'a pas à dire. Le désert, quel que soit le pays, c'est ouf. Et on clôturera par un très GoT, "Not today daesh" Train de nuit pour Louxor. Qu'on a loupé ... Des embouteillages monstres en arrivant sur le Caire, Donia pressentait qu'il fallait stopper avant, à Guizeh. Elle pressentait bien. Quand on a réalisé à 20 mn du départ que ça n'allait pas le faire, ni une ni deux, elle est allée blablater au chauffeur du bus et à son copilote. Là s'est mise en branle la solidarité Arabe. Le copilote à sauté sur le périph (!), a couru après un tacos, lui a expliqué notre cas, on a extirpé nos sacs du bus en marche (!!) et cavalé après le taxi. On a gagné au moins 30 m ... Quand enfin on arrive à quitter les embouteillages du périph, c'est pour tomber sur ceux du centre ville. C'est plié. Il reste 4 mn avant le départ du train, 2 km pour arriver à la gare, et la rue qui y mène est à sens unique. Faut faire un putain de détour pour y arriver. Solidarité Arabe acte 2. Le chauffeur du taxi décide de remonter la rue (une 3 voie qd même !) en marche arrière 😶. On s'est fait klaxonner (plus que d'habitude mdr) et il nous jette à la gare. On cavale. On double tout le monde au contrôle des bagages, on cavale, Donia braille en Arabe des "poussez-vous", "pardon", "où est le quai 11 ??!!" à la cantonnade, on nous indique le train. On arrive. Le train est là ! Sauf que c'est pas le notre, parti depuis 10 mn. Coup de (_._) de ouf, il va aussi à Louxor. Solidarité Arabe acte 3. Le stewart du train nous trouve une cabine 2 places. La dernière. Plateaux repas, on se croirait dans "un train pas comme les autres", un train des années 50, bien plus confortable que les trains couchettes de nos jours. Le stewart arrive avec la clé magique des cheminots et 2 lits apparaissent. Autant vous dire qu'il a été bakchiché pour 3. C'est pas en France qu'on aurait vu ça. On n'aurait même pas pu sortir du bus !



J7->9 - Louxor Les tacos nous attendent à la gare et fondent sur nous évidemment. On décline. L'hôtel n'est pas loin. Il donne sur l'allée des sphinx du temple de Louxor ; en arrière plan le Nil et en arrière plan de l'arrière plan, au loin, la montagne Thébaine. Terrasse avec vue panoramique pas dégueu'. Louxor est à environ 700 bornes au sud du Caire. Ici, on bâtit Thèbes, la plus glorieuse des anciennes capitales de l'Égypte pharaonique, assoupie en bordure du Nil pendant de nombreux siècles. Depuis, les archéologues l'ont réveillée pour en faire, avec Le Caire, le site touristique le plus visité du pays. L'économie de la ville dépend à 85 % du tourisme ... On le sent bien mais alors bien bien bien bien bien. Cuba II. En pire. Jamais vu ça. "Taxi !", klaxon, "calèche !!", "Hey ! Calèche !!", "Hello !!", "Do you know the price ?!" (m'en fous, rien demandé), "Hey My friend !! Where are you from ?", "calèche !", "taxi !", klaxon, klaxon, klaxon, "calèche !!! Good price", "Do you want a boat ?!" (si t'as le malheur d'approcher d'un peu trop près le Nil), "taxi !!!", "calèche !!!" ... etc. Tu ne peux pas faire 10 m sans être accosté. Les mecs te prennent pour un ATM ambulant. La ville du harcèlement en continu. Relou, pesant, au début t'es gentil, tu déclines poliment, à la 105 ème sollicitation de la matinée, tu deviens un poil grognon, à la fin de la journée, t'as envie de les buter. Irrespectueux, insistants, plus facile de décramponner une tique ... "no", "stop", "stop hassling us", ils s'en foutent royal. Y'en a un ou 2 qui ont passé un sale quart d'heure, Donia leur a filé une bonne avoinée. Je vous raconte pas la traversée du bazar. Vas-y que je me fous en travers de ta route pour te coller des écharpes sous le tarin, que je te chope le bras pour que tu viennes jeter "just a look" à son étale. Tout ça pour te vendre beaucoup de camelote et un peu de pacotille made in China. Dans le tas, en fouillant bien, on arrive à parler à quelques Égyptiens sympas (les 15 % ...) Mais pourquoi n'avons-nous pas fui ventre à terre cette atmosphère pesante ? Déjà, parce qu'on avait réservé 3 nuits ... Mais aussi et surtout pour les véritables richesses de Louxor : son temple fabuleux trônant en pleine ville relié, par une allée de Sphinx longue de 2,5 km, à Karnak, le site religieux le plus grandiose de toute l'Égypte pharaonique (et le plus grand du monde !). Ajoutez à cela l'exploration des tombes royales de la Vallée des Rois (et des Reines) sur la rive ouest, ultimes demeures des pharaons aux parements prestigieux ...

Programme dans la région de Louxor

J7 - Louxor Karnak, Temple de Louxor Musée de Louxor

J8 - Louxor Les colosses de Memnon, La Vallée des Rois, Le temple d'Hatshepsut, Les harceleurs

J9 - Louxor Les harceleurs, La Vallée des Nobles, Le Ramesseum, Deir el-Medineh, La Vallée des Reines, Le temple d'Habu, La maison d'Hassan, notre sympathique chauffeur de taxi

Karnak Datant de 4 700 ans, c'est la baraque terrestre du big boss, le dieu Amon. Il y vit. "Son seul vrai serviteur est le pharaon en personne. Chaque matin, le dieu est éveillé en musique, parfumé, encensé. Pendant la journée, on lui apporte des offrandes en guise de repas. Le soir, le pharaon referme les portes du naos, sorte de niche en pierre taillée où trône la précieuse statue du dieu, avant de s'éloigner à reculons. Le dieu Amon va s'assoupir jusqu'au lendemain." La salle hypostyle du temple d'Amon est le clou de la visite. Commencée sous Aménophis III, elle fut poursuivie par Ramsès II et achevée sous Ramsès IV. 102 m de long, 53 de large, un extraordinaire ensemble de 134 colonnes massives et imposantes, hautes de 23 m, surmontées de chapiteaux en forme de papyrus. Circonférence des fûts à la base : 10 m ! Cette forêt de colonnes colorées symbolisait aux yeux des anciens un marécage de papyrus rappelant les rives du Nil inondées chaque année par la crue du fleuve. Nous l'avons visité une 1ère fois, c'était Disney Land. Des groupes de vilains touristes partout Nous sommes revenus le dernier jour à l'ouverture (6h). Quasiment seuls 🤩 avec pour seul bruit, celui des oiseaux. Un fenec s'est même enfui à notre approche ! Un lieu magique par la lumière diffuse qui s'en dégage.



Temple de Louxor L'entrée de ce temple est grandiose. Un portail gigantesque flanqué de 4 statues monumentales de Ramsès II, dominé par un (seul) obélisque. On a chouré le 2nd, on s'est dit que ça ferait mieux sur la place de la Concorde. Bon, c'était un cadeau fait à Champollion apparemment (Les 2 !) On a tellement galéré à ramener le 1er (5 ans avant d'être dressé à Paname ; 250 tonnes pour 25 m de haut, tu m'étonnes qu'en 1831, z'ont dû verser quelques gouttes de sueur 😅) qu'on a joué les grands seigneurs : "le 2nd on vous le laisse, pas bon pour les lombaires ..."


Les tombes de la vallée des Rois et des Reines Je retiendrai 3 tombes, aux fresques splendides, finement sculptées et encore incroyablement colorées


• Ramsès V et VI Point de crise du logement en ce temps là, cette tombe fut commencée pour Ramsès V mais finalement utilisée pour son frangin, Ramsès VI. Longue de 117 m, elle est célèbre pour son magnifique plafond astronomique révélant le mystère de la création du disque solaire (rien que ça). Le sarcophage du pharaon, au couvercle fracturé mais incliné vers le visiteur, ça a de la gueule.





• Séthi 1er Grand guerrier et père de Ramsès II, il fut l'un des plus fameux rois de sa dynastie. Il mena une guerre sans merci contre les Hittites. Sa tombe est la plus grande et la mieux conservée des tombes de la vallée et la plus admirablement décorée.

• Néfertari Épouse préférée de Ramses II. Son nom signifiait "la plus belle d'entre elles". Donc, la plus belle tombe de tout Louxor et même de l'Égypte entière, resta longtemps fermée à cause de la mauvaise qualité du calcaire environnant. L'infiltration des eaux de pluie et l'humidité dégradèrent les fresques qui partirent en morceaux. La restauration dura de nombreuses années et coûta des millions de $. Mais on n'ajouta aucune goutte de peinture. Ça coûte une blind pour avoir le privilège d'y entrer, on ne peut rester que 10 mn (😱) mais ça vaut le détour : On passe après quelques marches , de la lumière aveuglante de la vallée à une explosion de couleurs, un au-delà peuplé d'animaux fantastiques et de dieux. On entre dans une BD 3 fois millénaire ! Magnifique.



J10,5->12 - Assouan Le barrage, les temples de Kalabsha et Philae, tous 2 sur des îles. Not so famous.



Le barrage n'est pas franchement impressionnant, je m'attendais à un barrage genre celui duquel saute James Bond dans Golden Eye (on a des références cinématographiques ou on n'en a pas), mais là c'est plutôt le genre en pente douce. Alors efficace sûrement vu que le Nil est dompté depuis sa construction, mais d'un point de vue touristique, c'est nul. 2. sur 40

Quant aux temples, après Louxor et Karnak forcément ... bien fadasses. Blindés de touristes amenés à des prix indécents par une multitude de bateaux à moteur.

Assouan et les îles au milieu du Nil Dernière grande ville au sud du pays, cité charnière avec la Nubie et l'Afrique, Assouan émerge d'un plateau désertique entaillé par le Nil. La ville en elle-même ressemble à beaucoup de cités égyptiennes : cacophonique et sale. Mais le Nil est majestueux entre Assouan et les îles en son milieu (île Elephantine, île des fleurs, ... etc) et le ballet immuable des élégantes felouques avec leurs grandes voiles blanches invitent au voyage sur le grand fleuve.



J13 - Abu Simbel L'un des sites les plus impressionnants d'Égypte, autant par la qualidad du temple que par l'histoire de son sauvetage (pour le sauver des eaux suite à la construction du barrage, il a été démonté pierre par pierre, surélevé de 60 m et reculé de 200 m ...) Malheureusement, visite en mode Disney Land, blindé de touristes, le sketch pour réussir à faire des photos sans un #*! de touriste dessus. Mais quelle splendeur. Profond de 65 m et gardé par les 4 colosses de Ramsès II, hauts de 20 m. Un temple destiné à sa gloire.

J13-15 - Descente du Nil en felouque d'Assouan à Edfou Qu'il est doux de descendre le Nil en felouque ... A l'ombre d'une toile tendue entre la voile et la coque, allongés sur des matelas en mousse recouvrant toute la felouque (ça plairait beaucoup à la frangine), nous dérivons lentement, caressés par une douce brise rafraîchie par le Nil. Nous descendons à la manière de débutants tournant en chasse-neige sur une piste de ski : on traverse le Nil en diagonal d'un bord à l'autre. Les berges sont verdoyantes.







Nous partageons la felouque avec un jeune couple de portugais (Carlos & Maria) vivant à Londres et une Hong-Konguaise (Luna) vivant à Hong-Kong (comme c'est original). C'est parti en cacahouète à la fin, cette crapule de felouquier n'ayant jamais eu l'intention de nous mener jusqu'à Edfou mais de nous larguer à Kom Ombo. Encore un qui a dégusté une bonne avoinée



J15 - Les temples de Kom Ombo et Edfou






J16 - ... - Marsa Alam La plongée, enfin ...









J23

Safaga










J29

Le caire Orthodoxe





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